Développer son personal branding : la méthode pour devenir inoubliable

Développer son personal branding est indispensable pour réussir dans la vie.

Développer son personal branding est devenu un enjeu clé pour quiconque souhaite affirmer sa singularité dans un monde où tout le monde communique, mais peu marquent les esprits. Il ne s’agit pas de se mettre en scène ni de créer un personnage, mais bien d’incarner pleinement une identité professionnelle cohérente, claire et assumée.

Dans un contexte où les discours se ressemblent et où la concurrence est partout, ce qui vous différencie n’est pas votre savoir-faire en soi, mais la manière dont vous le présentez, dont vous le portez, dont vous le racontez. Votre vision. Votre ton. Votre posture.

Autrement dit : votre marque personnelle.

Ce que vous incarnez vaut plus que ce que vous affichez

Avant toute prise de parole, il faut poser les bases. Un bon personal branding commence toujours par une clarification : qu’avez-vous à dire, et pourquoi est-ce important ?

Pas un message convenu. Pas un pitch de communicant. Un véritable point de vue. Ce que vous pensez, ce que vous défendez, ce que vous refusez.

Prenez le temps de répondre à cette question simple, mais décisive : qu’est-ce que vous refusez catégoriquement dans votre métier ? Edmond Tourriol, cofondateur de l’agence Moklay, auteur de bandes dessinées, traducteur, éditeur et entrepreneur, répond sans détour : “Je ne supporte pas le bullshit. Les postures, les slogans creux, les experts autoproclamés qui parlent pour ne rien dire, mais toujours dans la bienveillance.”

Cette phrase dit tout. Elle trace une ligne claire. Elle montre d’où il parle et ce qu’il combat. Elle suffit à faire comprendre son positionnement. C’est le cœur d’un bon personal branding : un rejet sincère, une exigence, une direction. Pas une posture marketée.

De l’autre côté, il y a l’élan. Ce qui vous anime. Ce que vous seriez capable d’expliquer pendant des heures sans effort ni ennui. Posez-vous cette autre question : de quoi pourriez-vous parler pendant des heures, sans jamais vous lasser ? Tourriol, encore lui, répond avec la passion d’un professionnel habité par son sujet : “des comics, de la narration, et de la manière dont les marques peuvent apprendre à raconter quelque chose de vrai”.

Cette réponse contient une vision, une expertise, une promesse. Le branding personnel commence là : dans l’alliance entre ce qu’on rejette et ce qu’on chérit. Entre ce qu’on ne veut plus voir et ce qu’on veut transmettre.

Développer son personal branding grâce à des fondations solides avant toute prise de parole

Une fois ce socle posé, il devient plus simple de structurer son message et d’en faire une ligne éditoriale. Ce message doit être clair, cohérent, répétable. Il doit tenir en une phrase. Il doit pouvoir s’exprimer dans tous les formats : posts, pitchs, conférences, articles, entretiens.

Un bon personal branding ne varie pas selon le support. Il s’adapte, sans jamais se contredire.

Pour ça, il est essentiel de confronter l’image que vous pensez renvoyer à celle que les autres perçoivent. Demandez à plusieurs personnes de confiance de vous décrire avec cinq adjectifs. Faites le même exercice vous-même. Comparez.

Repérez les écarts. Ce que vous croyez transmettre n’est peut-être pas ce que les autres ressentent. Ce n’est pas un problème, c’est une information. Une matière à ajuster.

Et surtout, repérez les points communs. Les adjectifs qui reviennent. Ce sont vos forces visibles. Celles que vous incarnez sans effort. Celles qu’il faut mettre en avant sans rougir.

Être visible ne suffit pas. Encore faut-il être crédible.

Le piège, pour beaucoup, c’est de croire qu’une forte présence sur les réseaux suffit. Qu’il suffit de poster régulièrement pour exister. C’est faux.

Ce qui compte, ce n’est pas le bruit. C’est l’impact.

Il vaut mieux une intervention dans un podcast écouté par les bonnes personnes, qu’une publication virale hors sujet. Mieux vaut une tribune de fond dans un média spécialisé, qu’un post rapide et jetable.

Pour développer un personal branding solide, choisissez vos terrains avec soin. Créez votre propre espace si nécessaire : un blog, une newsletter, une chaîne YouTube. Des formats longs, où vous pouvez installer une pensée, une méthode, une vision. C’est là que vous deviendrez incontournable.

Participez aussi à des formats collectifs : événements, conférences, webinaires. Intervenez là où votre voix peut porter. Chaque prise de parole est l’opportunité de renforcer votre positionnement. Pas besoin d’en faire beaucoup. Il faut en faire peu, mais bien.

Et évidemment, continuez à utiliser les réseaux sociaux. Ils restent des relais puissants, à condition de ne pas se laisser happer par le rythme ou la superficialité. Là encore : mieux vaut la cohérence que la quantité.

Rien ne remplace l’écoute du terrain pour développer son personal branding

Un personal branding fort ne se construit pas dans l’isolement. Il se nourrit du réel. Des échanges. Des retours. Des conversations.

Prenez des cafés. Rencontrez vos clients, vos anciens clients, ceux que vous aimeriez avoir. Posez-leur des questions simples, mais puissantes : qu’attendent-ils d’un professionnel comme vous ? Qu’est-ce qui les bloque ? Qu’est-ce qu’ils ont apprécié dans votre manière de travailler ? Qu’est-ce qui les a surpris, en bien ou en mal ?

Notez les mots qu’ils utilisent. Ce sont ceux-là que vous devez reprendre dans vos contenus. Car ce sont leurs mots qui font résonner votre message, pas votre jargon.

Notez aussi toutes les questions qu’on vous pose régulièrement. C’est le meilleur matériau pour produire du contenu pertinent, utile et naturel. Vous ne trouverez jamais meilleure base.

Un bon personal branding ne consiste pas à “se vendre”. Il consiste à répondre, sans forcer, à des attentes réelles, concrètes, humaines.

Soyez reconnaissables, pas lisses

Tout ne passe pas par les mots. Le non-verbal compte autant : votre manière de vous présenter, vos couleurs, votre ton, vos silences même.

Votre façon de vous habiller, vos visuels, votre logo s’il y en a un, doivent correspondre à ce que vous exprimez. Pas besoin d’être extravagant. Mais il faut que l’ensemble soit cohérent.

Un professionnel rigoureux, structuré, exigeant, ne doit pas avoir une communication floue, approximative. À l’inverse, un esprit libre, inventif, audacieux, doit oser un ton qui casse les codes. Ce n’est pas une affaire de style. C’est une question d’alignement.

La cohérence crée la confiance. On croit une personne parce qu’on sent qu’elle incarne ce qu’elle dit. Pas parce qu’elle le répète. Le branding personnel est affaire de posture, pas de perfection.

On ne devient pas marquant en étant tiède

Un bon personal branding ne cherche pas à plaire à tout le monde. Il trace une ligne, propose une vision, prend une place spécifique.

C’est ce qui permet à une marque personnelle d’être reconnue. D’être recommandée. D’être citée. Car elle assume. Elle tranche. Elle ne cherche pas à séduire tout le monde. Elle attire ceux à qui ça parle.

Faites le test : si ce que vous racontez pourrait être dit par dix autres personnes de votre domaine, votre positionnement est trop faible. Trop vague. Trop poli.

Il ne s’agit pas de provoquer. Il s’agit de choisir. De dire clairement : voici ce que je défends, voici comment je travaille, voici ce que je rejette.

Une marque personnelle solide ne fait pas l’unanimité. Elle divise parfois. Mais elle reste. Elle laisse une empreinte.

Edmond Tourriol : la cohérence entre ses mots et ses projets

Développer son personal branding, c’est apprendre à se rendre inoubliable dans un monde où l’attention est volatile, en construisant une image fidèle à ce qu’on est — et non à ce qu’on pense devoir paraître.

Ce que nous partageons ici, notre co-fondateur l’applique chaque jour dans sa manière de travailler, notamment au sein de l’agence Moklay. Il a construit cette structure pour incarner sa vision du storytelling de marque, avec sincérité et exigence.

Edmond Tourriol, ceinture noire de personal branding.
Edmond Tourriol, pour vous servir !

Son blog personnel tourriol.com lui permet d’approfondir encore ces réflexions, de parler librement de narration, d’identité, de création, et de tout ce qui donne du sens à une voix professionnelle assumée. C’est pour lui un prolongement naturel de son personal branding, un terrain d’expression où il s’efforce d’être aligné, clair et utile.